13.8 C
Rennes
jeudi 18 avril 2024
AccueilActualitésDJ BERTRAND FAIT DANSER TOUS LES RENNAIS

DJ BERTRAND FAIT DANSER TOUS LES RENNAIS

A l’Open de Tennis, au Stade Rennais, au REC Volley, dans les grandes entreprises, chez les particuliers, DJ Bertrand est partout. Derrière ses platines, il mixe. Il fait danser tous les Rennais et de tous les âges. « Dernièrement, j’animais une soirée dans une maison, à Cleunay. Il y avait un quarantenaire debout sur un canapé. Il était à fond ! J’ai cru qu’il allait faire une crise cardiaque…J’ai opté pour une série plus calme.»

                              La fièvre du samedi soir

A 16 ans et demi, Bertrand fait ses premières armes dans une boite malouine en 1977 (anciennement L’Escalier). «C’était l’époque de la fièvre du samedi soir. C’était l’époque disco. C’était une super chance pour moi parce que, musicalement, c’était superbe. » Les débuts ne sont pas toujours faciles. « J’étais tout minot. Le Dj principal n’était pas très cool. A chaque fois que je loupais un enchainement, il était très dur. Il m’autorisait uniquement à passer une série de slows toutes les 1 h 30  dont les singles d’Al Stewart.»

 A force d’abnégation, Bertrand commence à devenir populaire dans les clubs de Saint-Malo et de Dinard au Pénélope, au Rusty, à la Chaumière. «C’était le temps du funk, une période que j‘ai kiffée grave !» L’expérience aidant, il devient incontournable dans le Sud de la France et à Paris dans le Marais. «Dans les années quatre-vingt dix, j’ai décidé de revenir à Rennes », précise-t-il. « De 1992 à 2002, j’ai bossé à l’Espace. J’animais des soirées avec Massive Attack, Urban Spécies, MC Soolar…Je côtoyais la scène house électronique (Garnier, Saint-Germain…). C’était l’époque où, pour cinq francs de l’époque, les clubbeurs avaient le droit à Daft Punk ! ».

                            « Il faut sentir les gens »

Après plusieurs années dans quelques boites rennaises (Batchi et Ty Koz), Bertrand devient Dj privé. «Je travaille partout en Bretagne, » explique-t-il. «Je suis pris trois mois à l’avance. » Rien de plus normal, Bertrand joue la carte du professionnalisme. «Je n’arrive jamais les mains dans les poches. Avant toute soirée, je discute avec les organisateurs. Je tente de comprendre leurs goûts pour que la soirée se passe du mieux possible. »

Bertrand ne se contente pas d’appuyer sur un bouton… «Je n’envoie jamais une sélection toute faite. Bien au contraire, je ne sais jamais ce que je vais mettre sur les platines d’un morceau à l’autre. On n’est pas là uniquement pour passer de la musique. On est là pour faire danser. Il faut sentir les gens ! » Jusqu’à vendredi, il anime le club VIP de l’Open de Rennes…Pour toute réservation : 06 71 17 98 36

La petite phrase : « moi, ce que j’adore, c’est quand les gens viennent me demander le nom d’une musique. Là, je me dis que j’ai bien fait mon métier !»

Le souvenir :  «J’écoutais la musique de mes trois frères. L’un n’écoutait que du rock, l’autre du rythm’blues et le troisième de la chanson française. Dès l’âge de 3 à 4 ans, j’étais baigné dans la musique grâce à leur électrophone ! »

Jean-Christophe COLLET
Jean-Christophe COLLET
J-C Collet est journaliste et auteur (Lieux romantiques à Paris, Bretagne Chic, On dit qu'en Bretagne, Bretagne pas chère, Livre blanc sur le Nucléaire...).

// Dernières nouvelles publiées

DES LOCAUX ASSOCIATIFS AUX PIEDS DES TOURS

Dans le cadre du Nouveau programme national de Renouvellement urbain (NPNRU), la ville de Rennes s’engage dans un projet de réhabilitation d’envergure des tours...
- Advertisement -
- Advertisement -

// Ces articles peuvent vous intéresser