Hier soir, jeudi 25 janvier 2024, après le saccage en règle de son magasin (voir notre article), le propriétaire de Crazy républic ne préférait pas s’exprimer. La peur sans doute de représailles sur les réseaux sociaux ou pis encore phyisiques. « Cela fait trois fois en sept mois que je suis pillé », affirmait-il tout simplement, dépité. « Je ne sais pas ce que je leur ai fait. » Ce matin, de nombreux commerçants étaient comme lui indignés. « Je ne veux pas revivre les évènements de l’an passé », convenait une jeune femme. «C’était très traumatisant. Nous subissons déjà les pannes du métro. Nous ne voulons pas connaître à nouveau des nuits de violences.»
Même traumatisme chez les représentants de la profession. « L’Union du Commerce exprime sa solidarité envers les commerçants. Elle se montre consternée face aux dégradations survenues cette nuit dans le coeur de Rennes », indiquait la déléguée générale, Stéphanie Verrimst. « Le Medef Ille-et-Vilaine dénonce à nouveau avec détermination les exactions contre les boutiques et les sociétés qui ont eu lieu encore une fois ce jeudi soir dans le centre-ville. Nous sommes solidaires des chefs d’entreprises qui subissent des atteintes à leurs activités », précisait Éric Challan Belval, président du Medef Ille- et-Vilaine.