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vendredi 29 mars 2024
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DÉCÈS DU PATIENT : L’INFECTION NOSOCOMIALE COÛTERA 300 000 EUROS AU CHU

Un cinquantenaire, médecin et porteur d’une cardiopathie ventriculaire, est hospitalisé le 23 juillet 2011 au CHU de Rennes pour subir une transplantation cardiaque. Mais les suites de l’intervention sont dramatiques. Une infection se déclare en dépit des traitements entrepris et le patient décède 27 juillet 2011.

Quelques années plus tard, sa famille demandait au tribunal administratif de Rennes la condamnation solidaire du centre hospitalier de Rennes et l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM). Elle souhaitait le versement d’une somme de 1 279 458,81 euros pour réparation de leurs préjudices : dommage moral, perte de revenus pour la famille, frais d’obsèques, de déplacements et d’expertises.

Devant le tribunal administratif de Rennes, les experts ont été formels. « Le patient avait été victime d’une infection nosocomiale (bactérie pseudomonas aeruginosa), dont la prise en charge par le CHU de Rennes n’avait pas été conforme aux règles de l’art et aux données acquises de la science» », ont-ils estimé. « Le retard du diagnostic, la mise en œuvre du traitement antibiotique, et son inadaptation ont entraîné pour le patient une perte de chance d’éviter le décès de 50% à 60%. »

Le CHU de Rennes versera à la succession du patient une somme de 299 034, 02 euros et l’ONIAM paiera solidairement la même somme. Le CHU de Rennes et l’ONIAM verseront également aux plaignants une somme de 800 euros au titre des frais de justice. Le jugement du tribunal administratif de Rennes a été rendu le 7 mars dernier. 

Jean-Christophe COLLET
Jean-Christophe COLLET
J-C Collet est journaliste et auteur (Lieux romantiques à Paris, Bretagne Chic, On dit qu'en Bretagne, Bretagne pas chère, Livre blanc sur le Nucléaire...).

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