L’association Utopia 56 est spécialisée dans l’aide aux étrangers en situation irrégulière et aux réfugiés. Samedi 28 septembre 2024, des tags ont été découverts sur la façade de son local. Ils contenaient des propos diffamatoires. L’un des messages faisait notamment référence au meurtre de l’étudiante Philippine, enterrée dans le bois de Boulogne le samedi par un Marocain de 22 ans, condamné pour viol et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF). Après ces faits, l’association a rapidement réagi en déposant une plainte en ligne pour dégradation, menace et injure. « Ces méthodes ne nous intimident pas et nous poursuivrons nos actions que nous savons juste », indique-t-elle.« Les tentatives d’intimidation et offensives violentes à l’encontre des mouvements de soutien aux personnes exilées sont courantes lors des montées d’extrême droite. Ce sont les conséquences de l’instrumentalisation de la migration dans le débat politique et médiatique : une libération des comportements malveillants et violents qui viennent aussi mettre en danger bénévoles et appuis », dénonce Utopia 56. Crédit : DR.