Les voitures ventouses ou épaves utilisent de manière prolongée une zone de stationnement. Elles deviennent les plaies des centres-villes et des quartiers et les ennemies des municipalités. Dans le quartier de Cleunay, le problème est récurrent. « Lors d’une cellule de veille, les riverains ont fait état de leurs difficultés de trouver des parkings », rapporte le major de la police nationale, chargé du secteur.
Il y a deux semaines, les forces de l’ordre sont venues pratiquer des repérages. « Huit jours après, les automobiles n’avaient pas bougé. Nous avons décidé de procéder à leur enlèvement, ce mercredi 23 février 2022 », précise Thierry, agent municipal. « Dans l’après-midi, nous avons enlevé quatorze véhicules signalés abandonnés avec l’aide de dépanneuses », ajoute une autorité policière.
En menant ces interventions, nous assurons une police de proximité », explique le major.
Ces véhicules ventouses peuvent servir de cache pour les trafiquants ou peuvent faire l’objet d’incendie. Par an, la ville en prélève plus d’un millier. « C’est énorme et cela correspond à environ 27-28 % des voitures qui partent en fourrière. » Les propriétaires peuvent toujours récupérer leurs automobiles, en présentant leurs papiers, leurs assurances, leurs cartes grises et bien sûr les contrôles techniques.
Info + : Sur place, les représentants de l’ordre ont procédé à vingt contraventions et découvert une moto volée.