Comment assurer le retour des Français qui combattent aux côtés des Ukrainiens ? Ils seraient une centaine selon des informations délivrées par RTL. Certains auraient fui des condamnations (pour violences conjugales ou en réunion). Mais d’après des officines de renseignements, plus d’un tiers serait proche de l’ultradroite. Aujourd’hui, le député Nupes, Frédéric Mathieu s’en inquiète auprès du ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin. « Ce sont des nazis, promouvant une idéologie nauséabonde », assure-t-il. « Ils vont pouvoir revenir en disant qu’ils ont mené une guerre au service de l’Occident et qu’ils ont tué pour cela ! Cela vous fait des « héros », en tout cas des individus qui se présentent comme des leaders. »
D’après RTL, ces combattants se retrouvent au sein des mêmes bataillons, manient des armes, abattent des soldats russes. « Ils s’exposent sur des réseaux sociaux armés, glorifiés et arborant leurs tatouages néonazis. » Contre cela, l’élu rennais demande une dénonciation politique forte. « On laisse partir des personnes violentes, en revanche ce sont des assassins qui reviennent. Je suis préoccupé par le silence du ministère de l’Intérieur qui fait comme si cela n’existait pas ! Je milite pour que les départs des combattants français soient empêchés par les autorités, comme ce fut le cas pour la Syrie et l’Irak. » Depuis 2019, l’État a procédé au rapatriement d’enfants et mères jihadistes qui ont permis le retour, à ce jour, de 144 enfants français (et 2 Néerlandais). La dernière opération a eu lieu le 24 janvier 2023.
"Ce sont des nazis, ils promeuvent ces idées-là. Ils vont pouvoir revenir en disant qu'ils ont mené une guerre au service de l'Occident, qu'ils ont tué pour cela."
🔴 Retrouvez mon intervention sur @RTLFrance au sujet des néonazis français partis combattre en #Ukraine. pic.twitter.com/441zCgMThc
— Frédéric MATHIEU (@frdric_mathieu) September 4, 2023