Stellantis France a confirmé à ses partenaires sociaux son intention de recruter 1 200 salariés pour l’année 2023 pour accompagner la transition écologique. Il compte embaucher des talents en externe et former les employés en interne via les académies Métiers dont deux sont dédiées au développement des nouvelles compétences. « La « Software and Data Academy » a déjà diplômé 250 Français, tandis que 13 000 collaborateurs français ont été formés l’an dernier sur le sujet de l’électrification », assure le groupe.
Dans un contexte d’industrie automobile en pleine mutation, l’évolution des savoir-faire est clé chez Stellantis. « Nous investissons pour permettre aux salariés d’acquérir des expertises dans l’électrique » souligne Xavier Chéreau, directeur des ressources humaines et de la transformation de Stellantis. « Notre rôle est d’anticiper, avec l’ensemble des parties prenantes. Nous avons recruté 1 050 personnes en 2022 en France et prévoyons d’en enrôler davantage en 2023. »
La transition énergétique impose une évolution sans précédent pour une reconversion complète des usines. « Cela permettra de passer de la fabrication de véhicules thermiques, dont l’activité industrielle et d’ingénierie se poursuit en France, à la production des moteurs électriques ou de batteries de technologie française. En parallèle, l’entreprise va investir dans l’outil de ses 12 sites français qui sortiront 12 voitures électriques à forte valeur ajoutée.»
Fin 2022, 80 salariés de Stellantis Douvrin travaillent déjà pour ACC afin de préparer la gigafactory vers les métiers émergents de la mobilité électrique. En 2024, au moins 400 auront intégré ACC pour accompagner la montée en puissance. La même démarche a été réalisée sur le pôle de Tremery-Metz. 500 agents y œuvreront pour E-Transmissions et 700 chez e-Motors en 2024, avec à l’appui 6 000 heures de formation l’an dernier.
