Les villes avaient jusqu’au 2 janvier dernier pour déposer une candidature au titre de « Capitale européenne de la Culture » 2028. Pour cette édition, Montpellier, Nice, Reims ou encore Rouen ont relevé le défi. « Hélas ! », regrette Carole Gandon, tête de file de Révéler Rennes. « Par le manque d’ambition de sa maire et sa vision “petit-bras”, Rennes a raté le coche. »
Dès 2020, Carole Gandon, candidate à l’élection municipale, avait inscrit cette candidature dans son programme. « Ce label est profondément fédérateur, il constituerait une formidable opportunité pour Rennes et toute la Bretagne », indiquait-elle. TNB, ONB, Opéra, festivals, musées, centre d’arts, associations et compagnies : tous les acteurs auraient pu travailler main dans la main pour proposer une programmation exceptionnelle à l’occasion d’une année d’effervescence artistique. »
« C’est un véritable gâchis », ajoute-t-elle aujourd’hui. « La Majorité ne peut prétendre défendre les artistes et leurs créations tout en restant les bras croisés face aux occasions qui se présentent! Ce label aurait pu permettre de faire rayonner Rennes et la culture bretonne, mais aussi de financer la rénovation du patrimoine. »
D’après Carole Gandon, les chantiers ne manqueraient pas à Rennes. « Citons l’indispensable restauration de la piscine Saint-Georges, le cinéma Arvor ou encore la prison Jacques Cartier. D’autres équipements vieillissants comme le Triangle auraient également pu être modernisés. Le contexte de tension que nous connaissons appelle une mobilisation active de la Ville pour aller chercher des financements « avec les dents ». Nous déplorons cette inertie coupable. »
