Le 15 février 2929, Ouest-Eclair évoque l’arrivée impromptue de goupils rusés. « Est-ce le froid qui a fait sortir les renards de leur terroir ? », s’interroge le journaliste. « Peut-être », répond le reporter. Ce n’était toutefois pas une originalité, en ces hivers rugueux. « Déjà, on eut occasion de signaler leurs méfaits. Cette fois, ils se sont attaqués à la volière du Thabor. »
Un mercredi matin, les gardes, en faisant leur tournée dans la neige, ont aperçu les restes d’un paon, victime dans la nuit d’un renard. Ils ne sont pas les seuls à pester contre le ou les agresseurs. « Les basses-cours des environs ont aussi reçu la visite du rusé animal ou des rusés animaux. On nous a racontés hiers plusieurs histoires de Rennais venant faire des incursions, l’hiver au Thabor et le conteur qui parlait par expérience, nous disait qu’une fois on en avait vu cinq à la porte d’un jardin des environs… »
A l’époque, le journaliste s’interroge sur l’origine de ces « bêtes malfaisantes ». « Peut-être l’apprendrons-nous un jour prochain ? Peut-être, avant longtemps, verrons nous à la devanture d’un fourreur une peau magnifique avec un immense écriteau : « fourrure de renard pris au Thabor ». Le paon et les volailles du voisinage seront alors bien vengés! »