Nommé un vendredi 13 (cela ne s’invente pas !), François Bayrou, tout nouveau chef du gouvernement, fit quelques haltes dans la capitale bretonne. L’une d’elles est restée dans les mémoires. En avril 2002, lors d’une campagne présidentielle, il déambulait au milieu des étals du marché des Lices, entouré des figures centristes locales (le jeune Loïck Le Brun en tête). Pas de pot ! Il reçut ce samedi-là en plein visage une tarte à la crème, gracieusement offerte par un groupe d’étudiants. Immédiatement, les proches s’empressèrent de frotter énergiquement son front pour ne pas laisser apparaître trop longtemps l’affront. D’après nos infos, ce geste culinaire se voulait une réponse à un épisode marquant du maire béarnais. Une semaine plus tôt, à Strasbourg, il avait administré un soufflet à un garçon de 11 ans qui tentait de lui faire les poches, sous les yeux des caméras. Tachée, mais pas remontée, la crème du centre droit en fit ses choux gras sur France 3. « Il faut le prendre avec le plus grand calme et le sourire. Franchement, si la France en est là, c’est qu’il y a du boulot dans la société française. » Eh bien, Monsieur le Premier Ministre, au travail alors !