D’habitude, ce sont les grandes villes de province qui font de la réclame auprès des Parisiens. Elles vantent leur qualité de vie, leur bien-être, leurs restaurants, leurs petites maisons. Mais depuis quelques temps, elles sont battues à plat de couture dans les classements par des villes moyennes. Les raisons sont multiples : la densification urbaine, la mobilité difficile, l’insécurité grandissante font perdre des points à Lyon, Nantes ou Rennes. Bref, les agglomérations commencent à se faire damner le pion par des villes moyennes et les villes balnéaires. « Notre cité est devenue une ville du télétravail qui va nous permettre de voir arriver des entreprises jeunes et très compétitives », explique Franck Louvrier, maire de la Baule. « Elle est une ville charmante au bord de l’océan avec tous les avantages d’une agglomération… mais sans les inconvénients ! Beaucoup viennent désormais télétravailler chez nous aux pays des vacances. » Mais les stations balnéaires pourraient être concurrencées par la campagne. La petite commune de Pleine-Fougères (à peine 2000 habitants) fait depuis quelques jours une opération de communication dans le métro parisien. Son affiche n’est pas très tendance, mais bon elle incite à découvrir son pays. « Investissez au coeur de la Baie du Mont-Saint-Michel en, achetant votre terrain fibre à 32 000 euros », explique le message pub. La vie à la campagne, d’accord, mais pas sans le net !