Une revue pour le député Laabid. Le député Laabid (En Marche) veut renverser la vapeur. Impliqué dans une affaire de détournement de fonds de son association, il sera fixé sur son sort, après les Municipales. D’ici là, il a envoyé à grands frais à ses électeurs une brochure en papier glacé de ses dernières actions. Chacun jugera sur pièces.
Avant, tu avais l'application rencitezen pour dénoncer ton voisin. Maintenant tu peux utiliser l'application "je candidate à la mairie" : balance ta photo, ça en fera un argument de campagne https://t.co/Lq0BQ561sC #compagnonisthenewrencitezen #rennes
— POLITISTUTION (@politistution) January 7, 2020
Doit-on diffuser tout au nom de sa campagne ? Charles Compagnon, candidat de la droite, est tout à sa campagne. Son cheval de bataille : les incivilités nombreuses sur nos murs ! Mais pour autant, faut-il aller jusqu’à diffuser les photos d’un tagueur même masqué sur les réseaux sociaux ? La question se pose tout de même…par des journaux indépendants (voir le tweet ci-dessu).
Querelle autour de Rennes 2. A Rennes, Rennes 2 a toujours été considérée comme un bastion de la gauche. A quelques semaines des élections municipales, la droite commence à s’y intéresser (voir notre article). « Depuis trop longtemps, un militantisme aux méthodes violentes et confiscatoires des espaces de l’établissement public croît dans un silence et une inaction incompréhensible des présidences successives », fait remarquer Charles Compagnon. « Des sanctions universitaires et judiciaires doivent être prises à l’égard des fauteurs de trouble. Maire de Rennes, j’exigerais des explications des autorités universitaires.” Piqué au vif, Jean-Emile Gombert (tête pensante d’En Marche et ancien président de Rennes 2) a tenu à réagir dans les colonnes du journal local. « Les Universités sont des espaces de liberté et d’autonomie. Le maire de Rennes et surtout le président de la Métropole peuvent œuvrer à un « schéma de développement universitaire, sur les équipements notamment, mais ne peuvent sûrement pas faire régner l’ordre ou la discipline au sein de l’université. Le candidat de droite et celui d’extrême droite seraient donc bien inspirés de reprendre quelques études sur ces sujets. » Réponse du berger à la bergère par l’entremise de Gurval Guiguen, conseiller municipal de droite sur sa page Facebook. « Ces méthodes de blocage ne sont pas acceptables et cette situation pénalise des milliers d’étudiants. Ils paient hélas le prix d’années de complaisance avec l’extrême-gauche.En 2011, présent à la journée de rentrée, j’avais été stupéfait par la teneur du discours du président d’alors — aujourd’hui candidat aux élections municipales — qui tenait davantage de la mauvaise harangue politique que du traditionnel mot d’accueil. Il fallait taper sur Sarkozy et Fillon. Idéologie ? Militantisme mal placé ? Simple démagogie ? Au fond, peu importe, le résultat de ces années de petites lâchetés s’étale au grand jour : cette université devient ingérable et il faudra bien rappeler à quelques-uns, sans faiblesse, les fondamentaux de la vie en société. » On attend la réponse de Monsieur Gombert.
Une campagne bien terne. Pas de quolibets, ni d’attaques personnelles entre les candidats. »On pensait que cela allait être plus saignant », note un proche de Nathalie Appéré, maire sortante et candidate à la mairie. « Cela nous étonne un peu. » Avouons en effet qu’en cette période de rentrée politique, on s’ennuie un peu…
Gaëlle Andro s’en va. Après Emmanuel Couet, président de Rennes Métropole, c’est au tour de sa vice-présidente Gaëlle Andro de se faire la malle. Elle a annoncé son départ sur Twitter. « En 2020, une page métropolitaine se tourne pour moi, après 6 ans au service de l’économie de Rennes Métropole. » Militante de la première heure du PS, diplômée de l’IEP de Rennes, elle a été adjointe au maire de la ville de Rennes et présidente de Rennes Atalante. Elle voudrait faire l’ENA. « C’est le monde à l’envers », ironise un témoin avisé de la politique. « Jadis, on travaillait dans l’administration (et parfois dans le privé) puis on faisait de la politique. Aujourd’hui, c’est l’inverse. A croire que la politique n’est plus la bonne planque ou ne permet plus de faire carrière. »