Les 23 et 24 mars derniers, la mairie de Rennes autorisait le Stade rennais à aménager la Piverdière. Elle accordait le droit au club de passer de 11,5 à 15 hectares et de bâtir 9 000 m² de bâtiments. Mais l’association Nature en ville ne l’entendait pas de cette oreille. Elle demandait de suspendre l’exécution des travaux devant le tribunal administratif de Rennes, le 6 août 2023. Dans une ordonnance rendue le 2 octobre, le juge des référés n’a pas fait droit à son recours. « L’insuffisance de mesures environnementales ERC (éviter, réduire, compenser) reste nécessairement sans incidence sur la régularité formelle du permis de construire », explique le magistrat rennais. Mais ce n’est pas tout ! Le juge rejette l’incompétence du signataire de l’arrêté. Il ne retient pas non plus la méconnaissance du code de l’environnement, ni l’irrégularité de l’enquête publique, ni l’insuffisance de l’étude d’impact. Ces arguments avancés par l’association ne sont pas de nature à créer « un doute sérieux quant à la légalité des délibérations municipales. La Nature en Ville versera 1 000 euros à la commune de Rennes et la même somme au Stade rennais Football Club. Pour connaître le projet dans le détail : https://www.rennes-infos-autrement.fr/a-quoi-ressemblera-le-village-du-football-sur-le-site-de-la-piverdiere/