Ce dimanche 15 octobre, le mouvement de l’ultradroite L’Oriflamme (émanation de l’Action française) a revendiqué le jet de peinture orange et le collage d’affiches injurieuses sur la porte en métal du PCF rennais. « Aujourd’hui, le PCF soutient les assassins islamistes comme autrefois il défendait les terroristes algériens du FLN », écrit l’organisation sur X. « L’entrée du local, situé rue Louis Hémon, a été fermée symboliquement. Car après l’attaque d’Arras, il est devenu une véritable scène de crime. »
Aujourd'hui le PCF soutient les assassins islamistes comme autrefois il défendait les terroristes algériens du FLN.
➡️ L'entrée du local du #PCF rennais, situé rue Louis Hémon, a été fermé symboliquement car après l'attaque d'#Arras, il est devenu une véritable scène de crime.⤵️ pic.twitter.com/MgjSExut3l
— L’Oriflamme Rennes (@oriflamme_rzh) October 15, 2023
Cette attaque est délibérée. Elle intervient dans le cadre de l’attentat perpétré par Mohammed Mogouchkov, à Arras, ce vendredi 13 octobre, où un enseignant a perdu la vie. Les militants de l’extrême droite accusent les communistes rennais d’avoir soutenu la famille Mogouchkov au moment où elle risquait d’être expulsée de Bretagne en 2014 (voir notre article).
La maire de Rennes, Nathalie Appéré a apporté tout son « soutien à ses amis rennais du Parti communiste » dont les locaux ont été pris pour cible par un groupe d’extrême droite. « Ces intimidations sont inacceptables », a-t-elle ajouté. Le mouvement l’Oriflamme n’est pas inconnu à Rennes. Il avait déjà fait la une de l’actualité, il y a quelques mois, en perturbant une animation « drag-queen » à la médiathèque de Saint-Senoux. Son porte-parole avait été condamné à quatre mois ferme pour provocation à la haine publique.