« Plus de pions, moins de policiers », explique une jeune femme ce mardi 1er décembre, devant la direction départementale de l’Éducation nationale dans le centre-ville de Rennes. Comme elle, 200 surveillants de collèges, de lycées aujourd’hui appelés « assistants éducation » ont protesté contre leurs conditions de travail et leur statut précaire à l’appel national de plusieurs syndicats. Ils exigent des moyens au moment où les mesures anti-Covid ont multiplié leurs tâches. Ils demandent notamment des titularisations pour lutter contre la précarité, des embauches massives pour mettre fin aux sous-effectifs et une hausse des salaires pour contrer les inégalités.