Ils étaient nombreux ce jeudi matin 9 octobre à enfiler le t-shirt rose. Près d’une centaine d’agents de la DIPN 35 (direction interdépartementale de la police nationale) ont participé à une marche solidaire au départ du commissariat, dans le cadre d’Octobre Rose. « C’est une manifestation organisée, en partenariat avec le centre commercial Colombia », explique Catherine Jaunâtre, responsable de la communication de la police d’Ille-et-Vilaine.
Une mobilisation croissante
Cette initiative solidaire, lancée il y a trois ans, prend chaque année un peu plus d’ampleur. « L’an dernier, nous étions un peu moins nombreux. Cette fois, on compte entre 140 et 150 participants », précise Catherine Jaunâtre. Avant cette manifestation, les agents ont acheté des t-shirts et des goodies proposés par Colombia. « Grâce à cette opération, nous avons récolté 1 362 euros auprès des policiers. Cette somme sera reversée intégralement aux trois associations partenaires : le Comité pour la prévention et le dépistage des cancers, Cap Ouest et le collectif Activités physiques et cancers », se réjouit la responsable.
Pour Noëlle, elle aussi membre de la DIPN, la participation allait de soi. « C’est la troisième année qu’on fait cette marche et pour nous, c’est évident. Il faut informer tout le monde qu’il faut se faire dépister et soutenir les associations », explique-t-elle. Le cortège, majoritairement féminin mais ouvert à tous, a pris la direction des Prairies Saint-Martin. « Si, si, il y a des hommes ! J’en ai deux ou trois de mon service, et même le directeur adjoint marche avec nous. Tous les fonctionnaires sont là », sourit Joëlle.
Au-delà du geste symbolique, cette marche est un moment de convivialité et de cohésion. « On revoit et on voit des collègues d’autres services qu’on ne croise pas souvent. C’est l’occasion de se retrouver autrement, dans un cadre détendu pour une bonne cause », ajoute Joëlle. Certains participants ont prolongé la matinée par un pique-nique aux Prairies Saint-Martin, tandis que d’autres ont regagné la cantine administrative pour un déjeuner commun. Pour Catherine Jaunâtre, la démarche a valeur d’exemple. « C’est une action collective, mais aussi très personnelle. Chacun de nous connaît quelqu’un touché par la maladie. Ce genre d’événement, c’est une façon simple de rappeler que la prévention et la solidarité sont essentielles. »


