Le Centre de Ressources et d’interpellation (CRIDEV) milite pour « la convergence des solidarités, la défense des droits humains et la dénonciation des injustices sociales ici et là-bas ». Derrière ces grands mots, il intervient plus prosaïquement pour l’accueil des étrangers, la protection des droits, les droits des femmes, l’Éducation populaire et la lutte contre le racisme et les discriminations.
En passant devant La vitrine de l’association, le leader de l’opposition centriste, Charles Compagnon, a vu rouge ! « Avant de partir en vacances, le Cridev a laissé une belle pancarte jaune », explique-t-il. « Dans le climat d’émeutes que l’on connaît, elle stigmatise l’ensemble de la police en parlant de violences racistes, voire d’exécutions. Son irresponsabilité est folle. »
Tout aussi graves pour lui sont les subventions reçues par la ville. « Cette association est aidée à hauteur de 30 000 €, avec une convention avec la municipalité de Rennes. Nous sommes dans un écosystème dangereux qui jette de l’huile sur le feu et qui attise la haine. C’est proprement scandaleux. En tant qu’élu à la mairie de Rennes, je m’opposerai à ces subventions dorénavant au niveau du conseil municipal. »
Il y a quelque temps déjà, Charles Compagnon avait attaqué Kouliballets (voir notre reportage : https://www.rennes-infos-autrement.fr/faut-il-verser-des-subventions-aux-associations-qui-appellent-a-la-violence/) pour un appel à envahir le Parlement de Bretagne. En réponse, la compagnie de danse avait tenu à réagir. « Notre volonté était de partager un message sur notre passage Facebook pour exhorter les Rennais à manifester contre la réforme des retraites, non à brûler le parlement. Nous nous sommes rendu compte très rapidement de notre maladresse et nous avons retiré ce “post”. Rechercher ainsi une erreur pour affirmer que notre association incite à la violence est diffamatoire. » Pour tout savoir sur cette association : https://www.ritimo.org/Centre-de-Ressources-et-d-Interpellation