Ce dimanche, en fin d’après-midi, les lumières du centre ville étaient allumées comme en pleine nuit. Pas d’explications ce soir de la part de la métropole mais ce n’est pas la première fois que notre agglomération rencontre des dysfonctionnements avec son éclairage public. Le lundi 23 juillet, aux environs de 23 h, Rennes avait été plongé dans le noir… »Le signal déclenchant habituellement l’éclairage public n’a pas fonctionné hier soir, à la tombée de la nuit, mais plus tard, vers 1h du matin », avait déclaré Enedis dans les colonnes du journal Ouest-France.
Ces deux principaux dysfonctionnements font tâche au moment où l’agglomération fixe comme objectif, d’ici 2020, de réduire entre 40 et 50% la consommation de l’éclairage public. Mais concédons la bonne foi de la métropole : depuis 2014, l’extinction des feux entre 1 h et 5 h en semaine, 2 h et 5 h les week-ends, gagne progressivement des quartiers résidentiels (Patton, la Poterie, Cleunay, Villejean, Longchamps…), permet de faire des économies et de lutter contre la pollution lumineuse.
Le samedi 13 octobre 2018, lors d’une opération nationale de sensibilisation à la pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé, la ville avait souhaité éteindre l’éclairage permanent d’une trentaine de sites : monuments, places, rues et parcs. A Rennes, plus de 25 000 lampadaires éclairent la ville à la huit tombée. Ils s’allument et s’éteignent automatiquement à l’aide de capteurs qui détectent la lumière.
