Après leur claque aux présidentielles, les grands maires socialistes de France, dont notre maire Nathalie Appéré, veulent un grand rassemblement de la gauche. Mais ils posent leurs conditions dans une tribune publiée vendredi 29 avril 2022, en vue des Législatives. Pas certain que France Insoumise apprécie une elle main tendue…
« Nous partageons la nécessité et comprenons les exigences de l’union. Nous l’avons exprimée au sein du Parti socialiste. Surtout, nous l’avons recherchée et nous l’animons dans des majorités municipales regroupant de nombreuses sensibilités de la gauche et de l’écologie », expliquent-ils. « Nous sommes favorables à une plate-forme commune de l’ensemble des forces de gauche et écologistes qui, tout en actant nos divergences, soit le support d’un accord pour les élections législatives. »
« Pour autant, nous savons aussi que la gauche au pouvoir, dans toute l’histoire politique moderne, résulte de majorités issues de toutes nos sensibilités. Quelle que soit la puissance d’une de ces composantes, la gauche et les écologistes ont besoin de pouvoir dialoguer dans le respect des identités et des valeurs de chacun. Nous conduisons nos propres rassemblements dans cet esprit et cette méthode. »
Il est de la responsabilité de la gauche de s’unir sur des objectifs communs d’égalité, de justice sociale, de mise en œuvre des transitions écologiques et énergétiques, de rénovation démocratique, auxquels nous souscrivons. »
Aujourd’hui, les socialistes réaffirment leur attachement profond à l’idée et à la construction européennes. « Au moment où nous devons faire face au réchauffement climatique, aux risques sanitaires, au retour de la guerre sur le sol européen (…), notre avenir se joue au sein de l’Union européenne et en solidarité avec ses membres. L’Union européenne n’est pas la France en plus grand. Cette Europe que nous souhaitons, c’est celle des solidarités, de la transition écologique et démocratique. »
Les maires socialistes : Nathalie Appéré (Rennes), Johanna Rolland (Nantes); Benoît Arrivé (Cherbourg), Olivier Bianchi (Clermont-Ferrand); Mathieu Klein(Nancy) ; Nicolas Mayer-Rossignol (Rouen) et Cédric Van Styvendael (Villeurbanne). Le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, n’a pas souhaité signé la tribune.
Le PS capitule face à LFI pour sauver quelques places, mais rappelle son attachement à l’Europe.
— Les élus Révéler Rennes (@ElusRr) April 30, 2022
Il cédera aussi sur ce point mais se targuera d’avoir affirmé sa différence. #Rennes https://t.co/JmHCyFGbjk