« Le PS rennais vient, par la voie de la maire de Rennes, de signer un terrible acte de soumission », assure Charles Compagnon, porte-parole du centre et de la droite rennaise. « Il devient aujourd’hui le vassal d’une extrême gauche dont les valeurs, les positions et le programme sont un reniement de son ADN, mais aussi de l’esprit du socialisme municipal. À l’intelligence de construction, la gauche républicaine rennaise choisit le désordre du melanchonisme, ses appels à la désobéissance civile, ses compromissions avec les régimes autoritaires vénézuéliens, cubains et russes. »
Charles Compagnon enfonce le clou. « Après avoir brandi des drapeaux ukrainiens, elle tourne le dos à ce peuple martyrisé. Après avoir soutenu l’édification européenne dont François Mitterrand fut un des grands artisans, elle se dit prête à fermer les yeux sur les tentations bien réelles de Frexit de la France insoumise. Après avoir défendu la laïcité et l’universalisme républicain, elle est prête à encourager le communautarisme et les dérapages antisémites du leader de la LFI. »
D’après Charles Compagnon, le PS avait la possibilité de privilégier la reconaissance au service du bien commun. « Il opte pour la politique politicienne, celle des strapontins et du “sauve qui peut” au risque de détourner encore un peu plus les électeurs des urnes. Comment condamner demain les débordements dans les rues de Rennes quand on est désormais les vassaux d’un parti qui prône l’insurrection dès que la démocratie ne répond pas favorablement à ses projets ? “Le PS est mort”, mais malheureusement impossible d’ajouter “Vive le PS”.