Par l’intermédiaire de la préfète d’Ille-et-Vilaine et des parlementaires du département, l’Association des maires de France 35, présidée par le maire de Saint-Grégoire, Pierre Bréteau, veut apporter son soutien aux petits commerçants. « Une solution doit être proposée dans les meilleurs délais, pour permettre une équité entre les différents commerces, dans le respect de la lutte contre la Covid qui doit rester une priorité. »
L’association refuse la concurrence déloyale (sans le dire) entre les commerces multi-services (ouverts aujourd’hui) et les commerces non essentiels (aujourd’hui fermés). « Nous ne disposons pas de tous les moyens pour apprécier la gravité de la situation sanitaire et ses risques potentiels mais nous ne pouvons pas cependant accepter de telles distorsions de concurrence. Distorsions qui menacent l’existence même de nos commerces indépendants si important pour la vie de nos villes et de nos villages. »
Le maire de Migennes, dans l’Yonne, a signé un arrêté municipal pour autoriser les commerces non-alimentaires de sa commune, à rester ouverts « pour l’équité de traitement ». D’autres édiles lui ont emboîté le pas. Le maire de Barneville-Carteret (50) a pris un arrêté pour maintenir ouverts les commerces de sa commune. L’AMF35 choisit une autre voie, plus prudente, en espérant un réexamen du dispositif dans les deux semaines par le Premier ministre.