Ils sont huit collectifs rennais, vent debout contre l’extension du Stade Rennais sur le site de la Prévalaye. « Le projet vient d’être rendu par le club. La maire s’apprête à̀ céder complaisamment au diktat d’une grande entreprise du sport : qui ne produit pas le moindre début de justification valable d’un réel besoin ; qui d’ailleurs n’a jamais fait remonter contractuellement à la collectivité la moindre information sur ses activités (fréquentation, recettes des activités sportives et non sportives….). »
Urbanisation verte
Ces opposants ne veulent pas céder au Stade Rennais les 8 ha supplémentaires d’urbanisation de terres naturelles, jardinières et agricoles à la Prévalaye (les plus fertiles même) ! « C’est un joli cadeau empoisonné à l’environnement, au climat et aux finances publiques (nous serions propriétaires des infrastructures) : c’est l’urbanisation verte qu’on nous vend la main sur le cœur… »
Contre ce projet, les protestataires pointent du doigt l’attitude de la métropole rennaise. « La « social-écologie » brandie par les édiles rennais, c’est juste du slogan ; en vrai, le prestige et l’intérêt financier sont d’intérêt supérieur au patrimoine écologique et à la résilience climatique. Mais nous déjouons les pronostics : c’est bien l’intérêt général qui remportera la finale. Zéro « artificialisation » brute supplémentaire à la Prévalaye ! »
D’après les informations du collectif, la métropole gèlerait les parcelles les plus riches dévolues et affecterait de terres productives polluées, sèches ou inondables à d’autres candidats qui visiblement n’en veulent pas…. Pis, la rénovation de la ferme indispensable à l’activité de La Basse-Cour n’est toujours pas engagée depuis des années. Les membres du Collectif de la Prévalaye : Collectif de sauvegarde de la Prévalaye, La nature en ville, Résistance écologiste Rennes, Alternatiba-ANV COP21 Rennes, Youth for Climate Rennes, Extinction Rébellion Rennes et Attac.