Lundi dernier, 20 janvier, Rennes Infos Autrement était le premier à révéler la grève des maîtres-nageurs de la piscine de la Conterie, qui dénonçaient un problème de ventilation dans leur établissement de Chartres de Bretagne. Deux jours plus tard, Ouest-France emboîtait le pas en relayant les propos du président du syndicat intercommunal, Philippe Bonnin. Visiblement, ces articles ont eu leur effet : l’élu a finalement pris la décision de fermer la piscine jusqu’à nouvel ordre.
Un revirement soudain
La fermeture est intervenue après une déclaration du Syndicat national des maîtres-nageurs, affirmant que la piscine représentait un danger pour le personnel et les baigneurs en raison de « dysfonctionnements majeurs ». Pourtant, quelques jours plus tôt, Philippe Bonnin rejetait catégoriquement tout problème lié au système de ventilation.
Que s’est-il donc passé en si peu de temps pour que le maire de Chartres-de-Bretagne prenne une décision aussi radicale ? Il semble que le tollé médiatique provoqué par la grève de dimanche dernier ait contraint le président du syndicat intercommunal à réagir rapidement. Depuis, il a mandaté l’Agence Régionale de Santé pour effectuer des prélèvements d’air et d’eau afin d’analyser la présence de dérivés chlorés.
Le choix d’effectuer ces prélèvements durant la fermeture de la piscine soulève toutefois des interrogations. Peut-on réellement évaluer la qualité de l’air et de l’eau dans des conditions qui ne reflètent pas l’activité normale de l’établissement ? Tout le monde attend désormais les résultats des analyses, mais surtout, une réouverture rapide de la piscine avec des garanties solides pour la santé du personnel et des usagers.