Dimanche 28 août, un peu avant 8 heures, à Vignoc, des riverains découvrent le corps sans vie de Marlown, âgé de 16 ans. Il gît inanimé devant la clôture de l’habitation familiale, allée des Noisetiers. Sans plus attendre, le procureur de la République adjoint de permanence et un médecin légiste se rendent sur place pour constater de nombreuses lésions sur la victime.
Au regard de la gravité des faits, le parquet saisit la brigade de recherche et la section de recherches de Rennes. « Les premières investigations ont conduit dimanche en début d’après-midi au placement en garde à vue sous la qualification d’homicide volontaire du beau-père», rappelle ce soir le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc.
Durant ses auditions, le proche, né en 1988, sans antécédent judiciaire a confirmé sa présence au domicile familial en fin de nuit. « Mais il a contesté être l’auteur des faits. » À l’issue de la garde à vue, il a été déféré ce jour au parquet de Rennes. « Une information judiciaire criminelle pour homicide volontaire par personne en état d’ivresse a été ouverte. »
Présenté devant le magistrat instructeur, le beau-père a été mis en examen en raison des indices graves et concordants relevés (notamment la présence de sang appartenant à la victime dans la maison). Il a été écroué provisoirement par le juge des libertés et de la détention conformément aux réquisitions du parquet. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Lundi, l’autopsie de Marlown concluait à un décès lié à un enfoncement de la boîte crânienne du jeune homme et permettait de constater d’autres lésions.