Ce mercredi 26 mars, un terrible drame s’est noué au 38 avenue Sergent Maginot, à Rennes. Monique Boudout, 73 ans, a été retrouvée sans vie dans son petit appartement, situé au rez-de-chaussée d’un immeuble HLM. Selon les premières constatations, elle présentait de nombreuses traces de coups. Depuis, le procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour vol aggravé — par deux circonstances : en réunion et dans un lieu d’habitation — ainsi que pour meurtre aggravé. « Aucune interpellation n’a encore eu lieu. Une autopsie est prévue demain matin », a-t-il précisé. L’enquête a été confiée à la Division de la criminalité organisée et spécialisée de Rennes (DCOS, ex-Police judiciaire), chargée de déterminer les circonstances exactes des faits. Une bonne partie de l’après-midi a été consacrée par les enquêteurs à la recherche d’indices sur place. Connue sous le surnom affectueux de « Mamie » dans son immeuble, Monique Boudout était unanimement appréciée par ses voisins. « Elle était très gentille, très joviale », confie un résident du premier étage. « Elle vivait seule, mais elle était très présente. Elle nettoyait régulièrement les parties communes, jusqu’au cinquième étage. C’est elle qui nous a accueillis lors de notre emménagement en 2019. » Voir aussi notre article complet : Meurtre d’une septuagénaire au cœur de Rennes