La dissolution du groupe d’extrême gauche de Rennes, dénommé « Défense collective », a été officiellement déclarée lors du conseil des ministres, le mercredi 3 avril 2024. Cette mesure a été adoptée sur la recommandation du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, conformément à ses propos tenus il y a déjà plus d’un an, le 2 avril 2023. En réponse, la Défense collective a rapidement réagi à la déclaration de Gérald Darmanin, en qualifiant la dissolution d’attaque sévère et sans précédent contre les libertés de défense. Peu après l’annonce officielle de leur dissolution le 3 avril, le collectif a exprimé, via une story Instagram, son intention de lutter contre cette décision en utilisant tous les moyens de recours disponibles. Il a promis de continuer à informer le public de l’évolution de la situation par le biais de leurs réseaux sociaux. Pour éviter tout débordement, la préfecture d’Ille-et-Vilaine a interdit la manifestation prévue ce soir, à 18, place Sainte-Anne par ce mouvement.
#Sécurité | En raison du risque de troubles à l’ordre public, le préfet d’#IlleEtVilaine a pris un arrêté d'interdiction de la manifestation non déclarée du groupe "Défense collective" ce 3 avril à #Rennes et des mesures de police sont applicables.
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— Préfet de Bretagne et d'Ille-et-Vilaine (@bretagnegouv) April 3, 2024
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