« Dix cas d’infection au Covid-19 du variant britannique ont été détectés sur le territoire breton », confirment Santé publique France et l’ARS Bretagne, ce matin dans un communiqué. « Cinq situations ont été recensées : 2 cas dans le Finistère (au sein d’une même famille), 3 cas dans le Morbihan (2 cas au sein d’un couple et 1 au sein d’une famille), 1 cas dans les Côtes d’Armor (au sein d’une famille) et 4 cas en Ille-et-Vilaine (au sein d’un l’établissement). »
Un traçage renforcé
Suite aux investigations établies par les équipes du « contact tracing » de l’ARS Bretagne et de l’Assurance maladie, 6 cas confirmés ont tous eu un lien avec des contacts issus du Royaume-Uni. « Pour ces situations, tient à préciser l’ARS, le nombre de contacts à risque a été très limité, voire inexistant en dehors de la famille. Aucun de ces cas confirmés au variant britannique n’a présenté de forme grave. »
Dès la détection de ces situations, l’ensemble des acteurs sanitaires (ARS, CPAM, Santé Publique France) accompagne les personnes concernées via un traçage renforcé de leurs contacts éventuels et un confinement strict. « L’isolement des cas positifs et des contacts à risque a été bien respecté », explique l’Agence régionale de Santé.
Une surveillance renforcée
Depuis plusieurs semaines, la transmission de tests RT-PCR positifs de résidents est transmis aux Centres nationaux de Référence (CNR), institut Pasteur, pour les établissements sanitaires fortement impactés en terme de clusters. « Au regard de l’augmentation rapide du nombre de cas au sein du pôle de gériatrie de Chantepie, ajoute l’ARS, des échantillons de test RT-PCR positifs de résidents ont été transférés aux CNR. Les résultats obtenus ont confirmé la présence du nouveau variant britannique pour 4 prélèvements transmis. Les 4 résidents ont été transférés dans un secteur dédié (zone réservée COVID). «
Moins de 1 % des cas positifs porteurs du variant estimés en Bretagne
Désormais, Santé publique France conduit avec les Centres nationaux de Référence, une étude plus large visant à estimer la circulation de ce variant sur le territoire. « Entre 1 et 2 % des cas identifiés sur la métropole serait porteur du variant britannique », estime l’ARS. « Cette proportion est vraisemblablement inférieure à 1 % en Bretagne », ajoute l’ARS.
L’apparition de variant du SARS-Cov-2 le virus responsable de la covid 19, est un phénomène attendu. « Au cours des derniers mois, une diversification de ce virus a été observée dans le monde entier. Certains variants, et c’est le cas de ceux qui ont été identifiés au Royaume Unis et en Afrique du Sud présentent une transmissibilité accrue et sont donc surveillés de très près par les autorités de santé. »