Place de Bretagne, ce 4 novembre 2020, il est 10 heures. Des policiers aidés par des réservistes de la gendarmerie (quatre) et des motards sont en faction. Ils contrôlent les attestations de déplacement des automobilistes, des cyclistes, des motards et des piétons.
« Les règles sont respectées », fait remarquer Yannick Trotoux, commandant de police. « Pour nous, c’est parfait. Nous sommes agréablement surpris. Des habitudes ont été prises depuis le premier confinement. » Même son de cloche chez Renaud Moal, chef du service d’ordre public et de soutien. « Nous avons eu très peu d’infractions. Pour être verbalisé, il faut vraiment avoir cette volonté de filouter ! »
En une matinée, de 9 h 30 à 11 h, les policiers ont contrôlé 153 véhicules. Ils ont relevé seulement une vingtaine d’infractions dont 7 routières. Dans les semaines à venir, ils poursuivront leur travail de vérification, lors de leurs patrouilles ou lors de contrôles inopinés dits « au fil de l’eau » dans tous les quartiers de la ville. « Les collègues prennent toutes les précautions d’usage durant les opérations », ajoute Yannick Trotoux. Ils sont masqués, prennent des gants et rarement les papiers en mains. »
En cas de non-respect de la loi, les contrevenants doivent payer une amende de 135 €. Mais les policiers font parfois preuve d’indulgence. « Nous ne sommes pas dans la verbalisation pour la verbalisation. En revanche on ne peut pas laisser passer ceux qui nous filouteraient… », prévient Renaud Moal. Ce matin, les automobilistes avaient visiblement pris l’habitude de remplir les attestations de déplacements.