Défense collective se présente comme « un groupe politique fondé à Rennes en 2016 » ayant pour objectif de soutenir les personnes confrontées à la répression policière et judiciaire » et de sensibiliser aux risques encourus dans le cadre d’une manifestation. Le 3 avril 2024, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ordonnait la dissolution du groupement rennais Défense Collective, l’accusant d’appeler au soulèvement. Il justifiait sa décision par les publications de l’organisation et l’implication de certains de ses membres dans des actions virulentes lors de manifestations, ayant conduit à des condamnations pénales. Gérald Darmanin évoquait aussi des relations étroites avec le média indépendant Rennes DTR, qui valorisait les luttes violentes contre les pouvoirs. Le mouvement ultragauche, représenté par l’avocat maître Lyon-Caen, avait rapidement contesté cette interdiction devant le Conseil d’État. Le 10 juillet dernier, la haute instance a provisoirement suspendu le choix du ministre dans le cadre d’une procédure d’urgence en référé. Pour cette rentrée, Déf Co organise une présentation publique de ses activités, le mercredi 11 septembre, à 18 h, devant la bibliothèque universitaire de Villejean, sur le réseau X. La thématique sera la suivante : « face à la police, face à la justice, défendons-nous. » Mais dans le timing, on fait mieux. Nos « révolutionnaires » arrivent bien après la première manif contre le Gouvernement, de ce samedi… Lénine, Mao ou le Che doivent se retourner dans leurs tombes… Mais qu’ils se rassurent, il y en aura bien d’autres, des manifs ! «Ce sera l’occasion de participer à la construction des mouvements sociaux à venir», ajoute d’ailleurs l’association.