Ce 17 décembre, c’était jour de mobilisation contre la réforme des retraites au lendemain de la démission médiatique du haut-commissaire des retraites, Jean-Paul Delevoye. D’après les syndicats, ils étaient à peu près 17 000 (11 000 selon la police) à manifester dans les rues de la capitale bretonne, soit bien plus que lors de la première journée de manifestation.
Partis de l’esplanade du Général de Gaulle, les manifestants sont passés par l’avenue Janvier, les quais, la place de Bretagne et le boulevard de liberté. Ici ou là, on pouvait lire quelques slogans bien troussés : « on veut des ronds, pas des points » ; « la retraite c’est comme la galette, je la veux complète « ; « leurs yachts échoueront sur nos grèves » ou encore « travailler oui, mourir au travail non ».
Parmi les manifestants, les sapeurs-pompiers étaient toujours présents aux côtés d’une grande délégation de la CGT, de celle Force Ouvrière et pour une fois de la CFDT . La manifestation s’est disloquée en musique vers 14 heures 30, en contrebas de la rue d’Isly, à deux pas de l’esplanade du Général de Gaulle.
Plaine de Baud-Chardonnet, le dépôt des bus de la Star a été bloqué durant deux heures par des agents territoriaux de la ville dans la matinée. A cause d’un blocage de manifestants, d’importants ralentissements ont eu lieu aux abords de la rocade, notamment à deux pas du centre commercial Leclerc ou quelques automobilistes ont failli perdre patience ! Les manifestants étaient 15 000 le 5 décembre, 7000 le 10 décembre et 2000 le 12 décembre.
