Ce matin, petite pluie fine sur le parc des Gayeulles. Non loin du grand étang, des migrants s’éveillent dans la fraicheur matinale. Ils sortent d’une vingtaine de tentes (petites et grandes), installées à la hâte sous les bois ou sur une grande clairière. « Il y a des familles », déplore un promeneur.
Les sans-abris (67 personnes, dont 28 enfants, le 21 juillet dernier) étaient jusqu’à présent au campement du parc des Hautes-Ourmes. Ils ont depuis préféré rejoindre les Gayeulles. « Mais entre fortes chaleurs, le manque d’accès à l’eau et d’entretien des toilettes,.. leur quotidien est inacceptable », note l’association Utopia Rennes 56.
D’autres associations préfèrent ouvrir des squats que de mettre des migrants dans les tentes. Voir leur page Facebook.
Ces familles sont toujours dans l’attente d’une solution d’hébergement pérenne de la part du Préfet de Bretagne et d’Ille-et-Vilaine. Pour l’heure, elles ont besoin de matériel de camping, de produits ménagers et d’hygiène.Il y a deux ans, à la même époque, le parc des Gayeulles avait accueilli 146 sans-abris dont la moitié étaient des Georgiens, 25 % étaient des Albanais et 25 % des Africains. Leur installation avait suscité un vif émoi dans la capitale bretonne. Le risque est grand de connaître la même situation.
Pour vos dons, joindre impérativement l’association Utopia 56. Ne pas les remettre directement sur le site.
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