Du vendredi 1er au dimanche 3 novembre 2024, en dépit d’un arrêté préfectoral d’interdiction, une rave‑party illégale a rassemblé environ 3 000 personnes. Elle s’est tenue dans un bâtiment désaffecté de la commune de Brie, situé près d’une route et d’une voie ferrée.
Face à ce rassemblement festif, les services de l’État et le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) étaient fortement engagés. Ils ont sécurisé le périmètre aux abords du site, géré les axes de circulation et assuré la sécurité publique. Après des tensions entre les participants et des riverains (notamment des gens du voyage), le préfet a mobilisé des gendarmes, des sapeurs-pompiers ainsi que des secouristes de la protection civile et la Croix‑Rouge. « Lors de ces incidents, 15 personnes ont été légèrement blessées, dont 8 conduites à l’hôpital », ajoute la préfecture dans un communiqué.
Avec la coupure de la musique dans la nuit et le départ progressif des teufeurs, sous la surveillance des forces de l’ordre, la situation était stabilisée au petit matin. « Tôt dans la matinée, les raveurs ont commencé à quitter les lieux », confirme la préfecture. Dès lors, des contrôles ont été réalisés pour assurer la sécurisation des sorties et le respect de la loi. Sur réquisition du procureur de la République, les représentants de l’État ont ainsi procédé à plusieurs verbalisations, dont 479 contraventions pour participation à une manifestation interdite, 34 infractions sur la détention de produits stupéfiants (amende forfaitaire délictuelle) et 46 délits routiers divers. « Ces contrôles ont également conduit à 2 interpellations suivies de mesures de gardes à vue.
Sous l’autorité du procureur de la République, le matériel de sonorisation utilisé lors de l’événement a été saisi par les autorités. Des drogues ont encore été confisquées. Le préfet d’Ille-et-Vilaine, Amaury de Saint-Quentin, condamne fermement l’ensemble des actes de violence qui se sont déroulés durant la nuit, et rappelle toutes les parties à leur responsabilité. Ces violences ont mis en danger la sûreté de tous, y compris celle des forces de l’ordre et des équipes de secours mobilisées pour la sécurisation de ce rassemblement.