Ce lundi 10 juin, un cortège de 4 000 manifestants s’est rassemblé pour protester contre le Rassemblement national. Ce jour, à 18 h 30, 3 000 personnes (6000 selon les manifestants) se sont regroupés sur l’esplanade Charles de Gaulle, sous l’impulsion de plusieurs syndicats (CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires), d’Alternatiba et de mouvements étudiants (Union Pirate, FSE).
Vers 19 h, parfois sous les drapeaux palestiniens, les manifestants (jeunes et moins jeunes) sont partis en cortège vers le boulevard de la Liberté, avant de rejoindre les quais. Vers 19 h 30, une trentaine de membres de l’ultragauche a profité du rassemblement pour dégrader un distributeur automatique de billets et des panneaux place de Bretagne. « Des tags antifascistes ont également été apposés », note la préfecture.
Plus loin, en revenant vers l’esplanade, le long du boulevard de la Liberté, des ultras ont vandalisé des vitrines d’une agence immobilière et d’une mutuelle. L’un d’eux a tenté de taguer un fourgon des forces de l’ordre, mais il a été empêché par d’autres manifestants. Trois individus ont été interpellés par les policiers. Malgré ces incidents, l’opposition à l’extrême droite ne faiblit pas. Les syndicats appellent à une mobilisation continue dans les semaines à venir.
Infos + : des tirs de lacrymogènes ont eu lieu vers 22 h, ce soir, place Sainte-Anne, pour évacuer les ultras encore présents. Un feu avait été allumé encore une fois, quelques instants plus tôt.