Lors de la journée de lutte nationale en faveur des salaires et du droit syndical (voir notre article), le 18 octobre, environ 3000 personnes ont défilé dans les rues de Rennes. Deux jours plus tard, ce jeudi 20 octobre, les étudiants rennais se sont efforcés d’étendre le mouvement. Ils organisaient un rassemblement place Hoche, aux alentours de 13 heures, puis une assemblée générale, à Rennes 2, vers 14 h 30.
Présents dans le centre-ville, les grévistes appelaient leurs camarades à réagir face à la vie chère et aux attaques de la direction du Crous sur leurs conditions d’existence. Ils demandaient notamment le retour des repas universitaires à 1 € (au lieu de 3,30 €) et la réouverture des cafés afin de limiter les files d’attente grandissantes. Mais pas seulement, ils militent en faveur du relogement des carabins. « Certains n’ont pas d’appartement. Ils dorment à l’hôtel, en auberge de jeunesse ou chez des amis ! », expliquait une jeune femme. « J’habite à Nantes et je suis en études à Rennes depuis le début de l’année, car je n’ai pas trouvé de logement à des prix abordables. Je suis obligée de faire 4 h de train chaque jour pour rentrer chez mes parents. », ajoutait Chloé. L’objectif de cette journée était d’étendre ce mouvement de grève à tous les travailleurs et précaires.