« Je t’assure, il y a un cachalot sur les bords de la Vilaine », crie Catherine dans son téléphone, à 8 heures, ce vendredi 1er juillet 2016. « Cela pue le poisson, grave ! » Mais comment un tel animal a-t-il rejoint notre belle cité ? Comment a-t-il franchi les écluses de la rivière ? Membre de North Sea Whale Association, Kurt tente de donner des explications le plus sérieusement du monde. « Je ne sais pas comment il est venu ! Je n’ai pas nagé avec lui… » Il en sait toutefois plus sur l’âge de l’animal. « Il a quinze ans. C’est un jeune mâle. » Mais le spécialiste est vraiment avare en explications. Il ne répond pas totalement aux questions. Curieux, totalement curieux. « Tout ce que je peux vous dire, c’est que nous faisons des petites incisions pour éviter que cela explose… »
Un gros poisson d’avril belge
Mais d’explosion…il y a simplement une explosion de rire. Car oui, nos amis scientifiques, se prétendant de l’université de Gand en Belgique, n’ont rien de vrai, hormis peut-être leur accent et leur incroyable faconde. Devant les caméras de France 3 ou de TV Rennes, ils en font des tonnes. « Nous avons tout fait pour le sauver, » commente l’un d’eux Bart Van Peel. Mais nous avions peu de chance. L’issue était fatale. Nous allons rester quelques jours pour procéder à quelques expériences et pour la protéger des inopportuns. »
Derrière lui, la baleine est en fait une sculpture hyperréaliste imaginée par un collectif artistique belge appelé Captain Boomer. Elle a déjà été vue à à Londres (Royaume-Uni), à Valence (Espagne), à Scheveningen (Hollande), et dans les villes belges d’Ostende et d’Antwerp. « Notre objectif est de permettre aux gens de se poser des questions sur leur rapport à la nature », explique Bart van Peel, le directeur artistique du collectif. A la veille des Tombées de la Nuit, il fallait trouver la bonne idée. Il fallait faire le buzz. C’est visiblement réussi au regard du nombre de Rennais venus se déplacer le long de la Vilaine.
Pour en savoir plus :
Même la presse internationale est venue…
Pour éviter l’explosion, on arrose…
