A l’issue de la manifestation violente de ce samedi 28 novembre, les agents municipaux de Rennes ont nettoyé de nombreux dégâts en fin de soirée, Mais devant ce chaos, les réactions politiques sont unanimes. « Ceux qui se sont livrés à ces violences intolérables doivent être poursuivis », explique Nathalie Appéré, maire de Rennes. « La Ville déposera plainte pour l’ensemble des dégradations commises. Je me tiens à disposition du Préfet pour échanger sur les enseignements à tirer de cette journée et j’adresse mon soutien aux policiers blessés. »
« Ces débordements ne doivent pas occulter la très forte mobilisation à Rennes comme dans de nombreuses villes contre la loi Sécurité globale et pour la liberté d’informer », ajoute-t-elle. Cette cause est bien plus belle que les comportements intolérables et anti-démocratiques de quelques-uns. Dans un pays déjà tellement éprouvé par la pandémie, dans une société très tendue, tout doit être fait pour chercher l’apaisement. L’art. 24 de la loi sécurité globale heurte et divise. Il doit être retiré. »
Même condamnation chez Carole Gandon (En Marche), conseillère municipale de l’opposition. « Le jour où les commerçants rouvrent leurs portes pour préparer Noël, le centre-ville de Rennes est à nouveau le théâtre de tensions et de dégradations. C’est inacceptable autant qu’irresponsable. J’apporte mon soutien absolu aux commerçants et honte à ceux qui abîment ainsi nos libertés.
Photo Enocq
1er jour de réouverture des commerces au centre ville de Rennes :
— Charles Compagnon (@Ch_Compagnon) November 28, 2020
1️⃣ Hélicoptère en survol
2️⃣ Feux de poubelles
3️⃣ Dégradation de l'espace public
Je condamne fermement ces agissements scandaleux !#Rennes pic.twitter.com/bbo9U8Y9DC