Ce nouveau blocage s’inscrit dans un climat de forte agitation au sein de Rennes 2. Une semaine plus tôt, un premier mouvement similaire avait déjà eu lieu, le mardi 21 janvier, et s’était soldé par plusieurs dégradations. En première ligne, le syndicat Union Pirate appelant à un nouveau rassemblement mercredi 29 janvier, à 12 h 30, laissant planer la possibilité d’une prolongation du blocage.
Au-delà des revendications budgétaires, certains dénoncent une instrumentalisation politique de l’université. La veille du blocage, Rennes 2 avait accueilli l’eurodéputée Manon Aubry, accompagnée de la députée Marie Mesmeur, toutes deux membres de La France insoumise (voir le tweet de Manon Aubry). Cette venue, organisée par l’Union Pirate, a été perçue par le syndicat Uni (classé à droite) comme une nouvelle démonstration de la «présence hégémonique de l’extrême gauche » au sein de l’établissement.
Dans un communiqué, UNI Rennes, opposé aux idées de l’Union Pirate, « dénonce un climat politique biaisé » et appelle à une « université véritablement pluraliste », où toutes les sensibilités politiques pourraient s’exprimer. Selon eux, Rennes 2 serait devenu un «bastion de la radicalité insoumise», une situation accentuée par une présidence passive face à ces événements. Pour suivre l’évolution de la situation du côté manifestants : Compte officiel de l’Union Pirate