Dès ce dimanche, le compte Instagram Balance_ton_bar_Rennes évoquait l’agression à la seringue d’une jeune étudiante dans les rues de Rennes, le 17 février dernier. Immédiatement, Actu Rennes reprenait l’information. Renseignements pris, une attaque a eu bien lieu, mais en décembre. Cette agression a fait l’objet d’une plainte auprès du commissariat de police de Rennes. Pour l’heure, des analyses doivent déterminer la présence ou non de GHB (drogue du violeur) dans le produit inoculé à la victime.
Un produit dangereux
Le GHB reste très dangereux, à double titre. Ce produit est introduit par des personnes qui veulent abuser d’une autre à son insu. Indolore et inodore, sous forme de poudre ou liquide, il se dissout dans un verre très facilement. Le GHB n’est malheureusement pas l’apanage des actes criminels. Certains peuvent en prendre au cours de soirées festives. Mais attention, cette drogue de synthèse qui endort les fêtards et fait perdre la mémoire, peut être responsable de comas et entraîner des conséquences neurologiques et physiques irrémédiables.
Depuis ce lundi, le Gouvernement avec l’UIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) lance une campagne pour alerter les hommes sur le risque du GHB. Il entend sensibiliser la jeunesse sur les dangers de ce produit. Un QR code sera affiché dans tous les endroits festifs. Objectif : avertir immédiatement le SAMU 15, les pompiers au 18 ou 112) et les forces de l’ordre pour porter secours à une personne victime du GHB.
Info + : « Pour toute agression, rappelle un policier, la plainte reste le meilleur moyen pour régler une situation et trouver les responsables. »