Depuis le début de l’année, les étudiants en kinésithérapie ont vu leurs frais de scolarité augmenter inexorablement. Ce 20 décembre, à Rennes, ils ont manifesté encore une fois pour exprimer leur mécontentement dans les rues du centre-ville. Vêtus de leurs blouses blanches, ils ont défilé avec des pancartes où il était inscrit : « Stop aux frais kinés » et « Égalité pour les étukinés ».

Portant un chapeau et une veste bleue, un étudiant brandissait fièrement une affichette clamant « décédé avant d’avoir pu rembourser son prêt », un clin d’œil sombre à la réalité de la situation financière de jeunes diplômés. «Tu préfères payer 40 000 € ton diplôme ou que l’État tienne ses promesses ? » ajoutait un autre manifestant.
Dans ce contexte difficile, les étudiants demandent la mise en place de solutions économiques viables. Parmi les propositions, l’allègement des frais d’inscription et des aides plus conséquentes permettront aux futurs professionnels de poursuivre leur cursus sans que des obstacles financiers ne viennent compromettre leur avenir. L’enjeu est double : d’un côté, la formation doit rester accessible pour garantir l’arrivée de nouveaux spécialistes qualifiés ; de l’autre, les étudiants doivent bénéficier de conditions matérielles justes pour se former dans des climats plus sereins.
Crédit : Hardy.