Dans la soirée du dimanche 10 avril, à Rennes, dans le centre-ville, la manifestation « anti-droite et anti-fachos » a entraîné d’innombrables dégradations sur les commerces et les vitrines de nombreux établissements. Place Hoche, le hall d’une banque a été entièrement dévasté. Juste en face, un mobilier urbain a fait l’objet d’un grand feu. Place Sainte-Anne, des manifestants ont tagué le manège, le couvent des Jacobins et de multiples murs. Rue de Penhoët, l’annexe du commissariat a été attaquée par des jeunes. Enfin, place du Calvaire, le café-bar, Le Royal, a subi les assauts des opposants. Ses vitres ont été brisées. Ce lundi, le parquet de Rennes a ouvert une enquête pour « dégradations graves portant sur des biens d’intérêt public et biens privés lors de manifestation sur la voie publique ». Les auteurs risquent des peines allant jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Ils sont activement recherchés par la police. Pour en savoir plus.