«Voilà maintenant plusieurs années qu’à chaque élection, adoption d’une loi ou projet de construction d’un aéroport, l’extrême gauche sort dans la ville et casse tout ce qu’elle peut casser », dénonce Charles Compagnon. « Les vitrines de commerçants, de professionnels, le mobilier urbain, les chantiers, le poste de police, les murs du centre des congrès sont des lieux “traditionnellement” vandalisés. »
« Ces mouvements d’extrême gauche deviennent une gangrène pour Rennes, ajoute Charles Compagnon. Ils pourrissent la ville. La maire de Rennes doit décréter la tolérance zéro sur les saccages. Elle ne peut plus se contenter de condamner médiatiquement ces exactions, mais elle doit agir, car elle a le pouvoir de le faire (les leviers existent et ils sont nombreux). Il lui faut la volonté politique. »
À chaque vandalisme, il y a son lot de nouveauté. « Cette fois-ci, c’est la menace de mort de Monsieur Pinault écrit sur le Centre des Congrès avec le tag “Pinault exécution”. Comme nous l’avons entrepris dernièrement après le saccage de la permanence communiste, nous réprouvons toutes intimidations et toutes menaces de mort ! Pour finir, je tiens à remercier les agents rennais qui demeuraient à l’œuvre ce matin pour effacer les traces de cette casse. »