Dès les résultats du 1er tour de la présidentielle donnant Emmanuel Macron et Marine Le Pen, en tête, de nombreux manifestants se sont réunis spontanément dans le centre-ville, place Sainte-Anne. Ils ont formé un cortège où l’on pouvait entendre : « tout le monde déteste la police » ou encore « à bas les fachos ».
Derrière une banderole « ni fachos, ni bourgeois », le rassemblement a sillonné les rues rennaises. Lors du passage du défilé, à de multiples endroits, plusieurs vitrines de banques (Hoche) et de commerces ont été dégradées. Rue de Penhoët, l’annexe du commissariat a été entièrement taguée.
Place Sainte-Anne et place Hoche, deux feux ont été allumés. Puis, peu avant 22 heures, les contestataires ont érigé une barricade dans la rue du général Maurice Guillaudot. Ils ont procédé de la même manière rue de Penhoët où, à deux pas, des tags ont recouvert le manège de Sainte-Anne.
Vers 23 heures, de nombreux jeunes se sont rassemblés encore à la République. Mais à 23 h 30, ils ont été dispersés par les hommes de la gendarmerie mobile et de la police, après quelques tensions sous les arches de la Poste. En 2017, des affrontements avaient eu lieu avec les forces de l’ordre.
Rennes pic.twitter.com/jpUm4KNAFa
— Renaud Patrick (@RenaudPatrick9) April 10, 2022
Je condamne fermement les dégradations commises ce soir dans le centre-ville de Rennes. La démocratie, ce n’est pas et ce ne sera jamais la violence ni le vandalisme.
— Nathalie Appéré (@nathalieappere) April 10, 2022
Plusieurs centaines de personnes manifestent à #Rennes contre Emmanuel Macron et Marine Le Pen suite à l'annonce des résultats du 1er tour de l'élection présidentielle. (Le Reporter Indépendant) #presidentielles2022 #1erTour pic.twitter.com/E1mIlaKWjA
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) April 10, 2022
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