À l’issue du quart de finale entre Le Puy et Rennes, le directeur financier du club ponot, Philippe Thiebault, a poussé un coup de gueule sur les réseaux sociaux. Il a regretté le choix du Stade rennais de prendre une somme de 55 000 euros sur la part qui revenait sur la billetterie. « Pour info, monsieur Pinault, votre équipe a encaissé 370 000 € de dotation de la FFF (Fédération française de football) depuis le début de la compétition avec la victoire de ce soir ! Faire subir cela à un club amateur qui n’a pas eu le droit de jouer chez lui n’est pas très sympa», a-t-il ajouté sur le réseau social.
Résultat, la toile (on ne parle pas d’une action d’un joueur ponot) s’est enflammée durant toute la journée. À tel point que le Stade rennais s’est senti obligé de publier un communiqué. À défaut d’être penaud (et non ponot), il répond point par point. « C’est avec stupéfaction et une totale incompréhension que nous avons pris connaissance des déclarations de membres de la direction du Puy Foot 43. Soutenant le football amateur, le SRFC, comme il l’avait déjà fait au tour précédent avec le FC Sochaux (lequel l’avait chaleureusement remercié). Il a une nouvelle fois reversé sa part de la recette du match de coupe de France au Puy Foot 43. Il n’a gardé qu’une somme couvrant strictement les dépenses de son déplacement à St-Etienne. »
Et d’ajouter : «ce geste amical nous semblait pouvoir être salué. Mais ce n’est pas le cas. Cela nous paraît d’autant plus regrettable que les dirigeants auvergnats n’ont pas jugé opportun d’accueillir leurs homologues rennais comme le veut la tradition. De même, le SRFC regrette les dégradations à l’encontre des véhicules de ses supporters constatées à l’issue du match. Le Stade rennais F. C. tient malgré tout à saluer le parcours sportif du Puy Foot 43 porté par son entraîneur Stéphane Dief. Il souhaite à son valeureux adversaire d’hier soir d’accéder au championnat national à l’issue de la saison. » Le moins que l’on puisse dire dire, c’est que le club breton n’a pas été un puits sans fonds.