Ar Furlukin mange ses radis comme les autres avec du beurre et du sel. Mais l’artiste a trouvé une autre manière de les apprécier… »Depuis quarante ans, je les peins, je les sculpte », s’amuse-t-il. Mais jamais l’homme n’avait décidé de montrer son travail au grand public. C’est désormais chose faite, il a ouvert une galerie à l’angle de l’avenue Janvier et de la rue Jean-Marie Duhamel, au pied d’un magnifique immeuble Odorico.
Dans son petit chez soi culturel, Ar Furlukin propose ses fameux radis gargouilles et bien d’autres peintures en petits et grands formats. « J’expose des tableaux de poche pour avoir toujours son œuvre d’art dans sa …poche ! », ironise-t-il. Mais pas seulement…il présente des sculptures en bronze et en pierre avec un seul et unique sujet : le radis et encore le radis. « Je le représente toujours de la même manière rond et rouge. C’est ma marque de fabrique ».
Devenu incontournable dans le monde l’art, Ar Furlukin agace parfois les artistes « cultureux ». Mais lui il assume con côté cul-terreux. « Je n’ai pas que des fans (rien à voir avec les fanes). Mais je vous assure : on fait tous partie de la même botte. On a tous les mêmes racines », répond-il avec un grand sourire. Loin des critiques, il cultive son jardin artistique. « Je ne suis pas là pour me prendre la tête. Je suis juste là pour apporter un sourire. »
Pari réussi, son art est bio ! Sa galerie G.O.L.O. est ouverte de 10 h à 20 h jusqu’à Noël. L’occasion de remplir son panier de Noël…