Il n’est pas facile pour le PS d’exister depuis le 10 avril 2022, date du premier tour de l’élection présidentielle et du raz de marée de la France Insoumise (environ 30 % dans notre ville). Mais le mouvement n’a peut-être pas choisi la meilleure des communications depuis quelques semaines. Il a montré ô combien il est rongé par les dissensions. Les uns soutiennent l’Union populaire (comme notre maire, Nathalie Appéré) et les autres «un peu moins» (comme son adjointe Béatrice Hakni-Robin). « L’accord laisse la place à des candidats insoumis dans 357 circonscriptions, dont l’un en Ille-et-Vilaine », rappelle-t-elle. « Il comporte des risques majeurs sur l’Europe, les institutions et les relations avec l’Allemagne dans le contexte de guerre en Ukraine et ce au regard de l’identité et de l’histoire politique des insoumis », ajoute-t-elle. Membre du Conseil national du Parti socialiste, l’élue a préféré s’abstenir sur cet accord. Elle salue toutefois tous les candidats et candidates qui auront la charge de porter les combats de la gauche et des écologistes aux législatives. Mais elle n’oublie pas celles et ceux qui ont préparé les législatives ces derniers mois sans pouvoir le mener jusqu’au bout. Bref, elle promeut l’union, contrainte et forcée ! Élue à la ville de Rennes, elle précise qu’elle entend continuer à « soutenir et défendre les valeurs socialistes, pour la Paix, l’Europe, la République, pour la justice sociale, indissociable du progrès économique et écologique. » Pour lire sa tribune.