Meilleurs Agents, site spécialisé dans l’estimation immobilière en ligne, a publié jeudi un classement des artères les plus chères des grandes villes de France. Pour chacune d’entre elles, cinq rues, avenues ou places où le prix du mètre carré est le plus haut ont été identifiées. « Nous prenons la moyenne des prix d’une rue lorsque nous avons des données pour au moins cinq adresses et pour 30 % des numéros de cette rue », explique Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents.
Pas de surprise, c’est dans la capitale que les prix sont les plus élevés. La rue Guynemer (6 ᵉ arrondissement) affiche 23 008 euros en moyenne du mètre carré. Elle devance la place Saint-Sulpice (6 ᵉ) avec 22 037 euros/m2, l’avenue Montaigne (8 ᵉ) avec 21 808 euros/m2, la rue Palatine (6 ᵉ) avec 21 559 euros/m2 et la rue de Furstemberg (6 ᵉ) avec 20 925 euros/m2.
Juste après la capitale, Nice arrive en seconde position avec l’avenue Jean-Lorrain, située au pied du Mont-Boron, en bord de mer. Cette artère est la plus onéreuse de la cité des Anges, avec 10 692 euros le mètre carré en moyenne, juste devant l’avenue Germaine (10 248 euros), non loin. Toujours dans la région PACA, l’avenue Verdi (8 351 €/m2) est la plus chère d’Aix-en-Provence. Elle dépasse l’avenue Maréchal Lyautey (7 380 €/m2), qui est la rue où les prix sont les plus élevés pour la ville de Marseille.
Les cinq rues les plus chères de Rennes sont les suivantes : la rue Waldeck-Rousseau (5 797 €/m2), la rue Honoré-de-Balzac (5 753 €/m2), la rue François-Lanno (5 741 €/m2), la rue Pointeau-du-Ronceray (5 728 €/m2) et la rue Baudelaire (5 724 €/m2). Elles sont toutes situées dans le quartier du Thabor-Sévigné.
