« L’année 2023 a laissé la France profondément divisée, sans que la majorité présidentielle soit en mesure de donner un cap clair pour rassembler nos compatriotes autour d’un projet de long terme », explique Thomas Rousseau, président de Rennes à droite, secrétaire départemental d’Ille-et-Vilaine Les Républicains. Mais qu’en est-il dans la capitale bretonne pour l’exécutif métropolitain réunissant divers gauches ? « Nous faisons le même constat. Leur bilan de mi-mandat local très négatif en matière de sécurité, d’écologie, de social ou d’urbanisme, avec des objectifs promis en 2020 qui n’ont pas été atteints !
Lors des derniers conseils de décembre, un cap fixé répondant aux attentes des Rennais pour 2024 aurait cruellement manqué. « Pour cette nouvelle année, nous souhaitons des engagements forts dans les sujets précités (écologie, logements, sécurité) et d’amélioration de la qualité de vie de nos aînés de la part de la municipalité. La droite quant à elle sera force de propositions dans ces domaines. Elle restera une opposition exigeante et constructive pour faire respecter le débat démocratique local. »
Cette fin d’année est marquée par l’adoption de la loi d’immigration que nous saluons, comme 70 % des Français.» Thomas Rousseau.
Mais cette ambition n’empêche pas la politique politicienne. Revenant sur le sujet du jour (loi immigration), les Républicains regrettent l’attitude de plusieurs élus. « Jean-Luc Chenut (président du département) et Nathalie Appéré, montrent encore une fois la déconnexion totale de la gauche avec le réel et les attentes de nos concitoyens. La rupture du pacte Républicain n’est pas dans le contenu de cette loi, mais dans la volonté de s’en affranchir. Nous demandons son application sans réserve pour, d’une part, mieux accueillir les migrants qui respectent notre république et notre démocratie, d’autre part, pour accompagner et protéger les Français qui sont dans le besoin. »