Depuis le 3 janvier, la ligne B du métro de Rennes est à nouveau à l’arrêt. À la suite d’une décision préfectorale où quelques pistes étaient données sur la panne (voir notre article), Siemens a tenu à s’exprimer dans un communiqué. il met un sacré coup… d’arrêt à l’unité de façade entre l’opérateur (Keolis), le donneur d’ordre (Rennes métropole) et son groupe. Place désormais au chacun pour soi pour des raisons financières et d’image. « Siemens Mobility note le caractère “potentiel”, c’est-à-dire hypothétique, des causes avancées pour expliquer ce dysfonctionnement », explicite-t-il. « Il a fait part de sa position à la préfecture. L’analyse technique pour déterminer la ou les origines des incidents est en cours et menée par des spécialistes indépendants . À ce stade, aucune piste ne peut, ni ne doit, être exclue, y compris celle d’une bonne exécution, ou non, de l’exploitation et de la maintenance, ajoute Siemens Mobility. « Nous invitons l’ensemble des parties prenantes à plus de prudence et à la mesure dans sa communication, sans préemption préliminaire des conclusions des experts encore attendues. » Pendant que notre triumvirat s’écharpe pour des questions de gros sous, les usagers galèrent en ressassant ce nouvel adage : fiasco, boulot, dodo !


