Rosalind Elland-Goldsmith est traductrice, éditrice et autrice jeunesse. En 2020, elle a reçu une proposition de Castermann. « Les éditeurs m’ont demandé d’écrire de nouveaux tomes de Martine. Il n’y avait pas eu d’album depuis plus de dix ans et la mort de l’illustrateur de Marcel Marlier », commente Rosalind.
Aussitôt, la franco-britannique relève le défi. Après Martine au Louvre en 2021 et château de Versailles en 2022, elle emmène désormais son héroïne en Bretagne. « Je l’ai plusieurs fois visitée petite fille avec ma famille et adulte avec mon enfant. Par cet attachement à cette région, j’ai permis à Martine de partir dans un voyage intéressant. »
Au fil des pages, le lecteur retrouvera avec un grand plaisir la fillette. « Elle est un personnage qui traverse les difficultés et les générations. Elle est à la fois intemporelle et contemporaine. » Touchante, elle parle aussi bien aux petits, aux parents et aux grands-parents. « Martine est réaliste. Elle n’a pas de pouvoir magique et elle ne vit pas dans un mode surnaturel. Elle est comme tous les gamins d’aujourd’hui et c’est pourquoi elle séduit. »
Illustrée par les images de Marcel Marlier des années 70, la nouvelle histoire s’en va sur les terres bretonnes du Mont-Saint-Michel à Nantes, via les plus hauts lieux bretons. « Elle se passe au mois d’août. Elle montre la diversité de la Bretagne, sous le soleil et la pluie. » Dans cet album épistolaire, Martine écrit à son amie Clara. « Les textes sont au plus juste de la voix de l’enfant. » Pour les découvrir, un petit tour s’impose dans toutes les bonnes librairies. Martine en Bretagne, au prix de 7, 50 euros.