« Les hôpitaux rennais comptent leurs sous, on va compter les morts, » annonce la grande banderole. Ce jeudi 17 novembre, le personnel soignant (400 grévistes) du centre hospitalier de Saint-Grégoire était en grève à l’appel des syndicats CGT et CFDT. Il protestait contre la fermeture éventuelle des soins palliatifs, la réorganisation de nombreux services. Il demandait aussi la revalorisation salariale et une meilleure qualité de vie au travail. « Nous sommes inquiètes des mesures prises par la direction sur la prise en charge des traitements », indique une employée en colère. « Nous ne sommes pas des pions, ni des moutons ni des invisibles », ajoutait le tract de la CGT. En 2019, cet hôpital avait connu un important mouvement de colère durant quelques jours (voir notre article). Les employés demandaient cette année-là une augmentation des salaires. Une assemblée générale se réunira ce soir pour décider de la poursuite du mouvement. Propriété du groupe Vivalto, fondé en 2009, Les Hôpitaux Privés Rennais-Saint-Grégoire (tel est aujourd’hui son nom) compte 500 lits et places, 276 praticiens et 737 Salariés. Avec ses acquisitions, Vivalto Santé totalise désormais 91 établissements de santé en Europe, pour un chiffre d’affaires de 2,2 Mds € qui se répartit à 50/50 entre la France et l’international. Pour en savoir plus.
Journée de #grève au CHP Saint-Grégoire !
— Sq. Of Cydonia ² || 🐘[email protected] (@couuette) November 17, 2022
Contre la fermeture des soins #palliatifs, contre la diminution des effectifs, pour une revalorisation salariale et une meilleure qualité de vie au travail !#santé pic.twitter.com/8FzvAk98Ef